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Ma terre, mon sang

12,00
Quand, tout au long de son poème, Cheikh Tidiane nous parle de l’art de ses « Maîtres », il s’agit bel et bien de ces poètes qui ont séduit et inspiré les phares de notre littérature de langue française et qui ont ainsi permis l’éclosion des chefs-d’oeuvre de dimension universelle, car il est vrai que c’est du particulier que l’universel reçoit – paradoxalement – ses racines. À cet enfant du Sénégal la France impériale a imposé une langue : celle de Racine ; l’Italie, sa terre d’exil, a prêté une autre langue: celle de Dante; il a su en faire des instruments de libération et de développement à la manière de ses aînés, en demeurant fidèle à ses «Maîtres»:
N’êtes-vous pas la menthe
de mes inspirations?
«Si, mes Maîtres.»
N’êtes-vous pas le ciment
de mes pieds?
«Si, mes mains et mes pieds.»
Makhily Gassama

Les litanies du cœur

14,00

Dans les nuits orphelines d’étoiles, sur le lit de la solitude, près du poète cherchant la consolation du sommeil, un oiseau se pose. Sur les paumes ouvertes de sa main, l’oiseau dépose un soleil et invite le poète à emprunter son vol pour atteindre les cieux de l’amour et à reprendre son chant pour célébrer les saisons et, sous le givre de l’exil, la renaissance du printemps…